Aujourd’hui, 1,3 milliard de personnes, soit 16% de la population mondiale, vivent avec un handicap significatif. Devant cette réalité, l’accessibilité n’est plus seulement un choix éthique, mais devient une obligation réglementaire dans de nombreux pays : elle représente un levier d’inclusion, un impératif réglementaire et une opportunité de croissance pour les entreprises.
Le handicap prend de nombreuses formes. Certaines sont visibles, comme les handicaps moteurs ou visuels, mais près de 80 % des handicaps sont invisibles. Cela inclut notamment les troubles cognitifs, le daltonisme, les troubles auditifs, l’épilepsie ou encore les limitations temporaires (bras cassé, fatigue, vieillissement…).
L’accessibilité numérique consiste à concevoir des interfaces que tous les utilisateurs peuvent comprendre, naviguer et utiliser, quels que soient leurs moyens physiques, sensoriels ou cognitifs.
Accomplir une tâche simple en ligne peut représenter un vrai défi pour certaines personnes. Voici les principaux obstacles et les bonnes pratiques pour y remédier :
Déficience visuelle
| Défis | Solutions |
| Les personnes aveugles ou malvoyantes utilisent des lecteurs d’écran et dépendent de la structure du contenu. |
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Daltonisme et troubles de la perception des couleurs
| Défis | Solutions |
| Les informations transmises uniquement par la couleur sont difficiles à distinguer. |
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Déficience auditive
| Défis | Solutions |
| Les contenus audio ou vidéo sont inaccessibles sans aide. |
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Déficience motrice
| Défis | Solutions |
| Certaines personnes ne peuvent pas utiliser une souris ou des gestes précis. |
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Épilepsie et troubles neurologiques
| Défis | Solutions |
| Les animations rapides ou clignotantes peuvent provoquer des crises ou gêner la lecture. |
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Rendre un site ou une application accessible n’est pas seulement un acte socialement responsable. C’est également un avantage économique majeur.
Pour de nombreuses personnes en situation de handicap, les services en ligne peuvent représenter une solution plus accessible que les points de vente physiques. En améliorant l’accessibilité, on élargit sa clientèle potentielle, améliore la performance marketing et renforce l’image de marque.
Les standards internationaux WCAG (Web Content Accessibility Guidelines) définissent les règles fondamentales à respecter pour rendre les contenus numériques accessibles.
Aujourd’hui, la version la plus récente est WCAG 2.2, mais de nombreuses réglementations locales exigent encore la WCAG 2.1.
Les tests en assurance qualité doivent impérativement intégrer ces critères, car chaque manquement peut générer des refontes coûteuses si détectées trop tard.
L’un des problèmes les plus fréquents est l’intégration tardive de l’accessibilité. Or, plus l’accessibilité est pensée tard, plus elle coûte cher.
En la prenant en compte dès la conception (expérience utilisateur, interface utilisateur, développement, assurance qualité), les défauts sont évités en amont, les coûts diminuent et les utilisateurs finaux bénéficient d’un produit pensé pour eux dès le départ.
Le handicap touche tout le monde au cours de la vie : temporairement, progressivement ou durablement. Concevoir en étant accessible, c’est concevoir pour chaque utilisateur.
« L’accessibilité intégrée dès la conception réduit les risques, limite les coûts de reprise et élargit durablement la base de clients» — Mariana, experte en accessibilité.
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